lundi 7 novembre 2011

MANGER DES ÉPINARDS ET SANTÉ

Les épinards, protecteurs des gènes par ses propriétés antioxydantes

Après avoir bénéficiés pendant longtemps d'une réputation flatteuse et incorrecte concernant leur concentration en fer, les épinards dévoilent un effet protecteur sur les gènes dans une étude de l'Université de Médecine de Vienne.

Une équipe de l'Institut de Recherche sur le Cancer a mené une étude dont le but était d'estimer les effets de la consommation d'épinards sur la stabilité de l'ADN des globules blancs et sur certains paramètres biochimiques pertinents pour la santé (concentrations sanguines de diverses substances en particulier).

Une dose de 225 grammes par jour d'épinards homogénéisés pour tous les participants a été ingérée par huit personnes, 16 jours durant. Avant, pendant et après l'étude, l'ADN des lymphocytes a été étudié afin de voir comment ce dernier réagissait aux enzymes endommageant l'ADN. Déjà 6 heures après la première ingestion d'épinards, les premiers effets positifs sont mesurables - et les effets sont restés significatifs toute la durée de l'étude et jusqu'à 40 jours après l'arrêt de la consommation d'épinards (voir [2] pour le détail des effets). D'autres modifications sanguines ont également été constatées : ainsi, la concentration en acide folique (vitamine B9) a augmenté de 27% alors que celle en homocystéine (un acide aminé pro-inflammatoire considéré comme facteur de risque pour de nombreuses maladies) a diminué de 16%. Des études précédentes ont suggéré que l'acide folique a des propriétés anti-oxydantes.

L'étude conclut ainsi que la consommation modérée d'épinards protège l'ADN contre les dommages des oxydants et s'accompagne de changements biochimiques significatifs.

"Wiener Wissenschafter: Spinat schützt die Gene", APA, 7 octobre 2011

Rédacteurs : Maxime Enderli

lundi 31 octobre 2011

Régime hypocalorique riche en protéines et réduction de l'adiposité abdominale

Une nouvelle étude suggère qu’un régime hypocalorique riche en protéines et pauvre en glucides hypocalorique aurait un impact positif majeur sur la composition corporelle, la réduction de l’adiposité abdominale et l’accroissement de la masse musculaire, a fortiori si les protéines proviennent de produits laitiers.

Un nouvel essai publié dans le Journal of Nutrition démontre que le fait de consommer un régime hypocalorique pauvre en glucides et riches en protéines lactées permettait de réduire sensiblement la quantité de graisse abdominale tout en augmentant la masse musculaire chez des femmes en surpoids ou obèses.

Lors de l’étude, 90 femmes préménopausées en surpoids ou obèses mais en bonne santé ont été réparties en trois groupes. Chaque participant a reçu de faibles, moyennes ou fortes quantités de produits laitiers associées à des quantités plus ou moins fortes de protéines d’une autre source et de glucides.

Régime et exercice
A côté de cela, les participantes ont pratiqué des exercices aérobies à raison de cinq jours par semaine ainsi qu’une série d’exercices d’haltérophilie les deux autres jours de la semaine et ce pendant une période de quatre mois.

Après les quatre mois de test, les auteurs ont constaté que, bien que la perte de poids ait été identique dans les trois groupes, celui ayant reçu les plus hautes quantités de produits laitiers et de protéines présentait une plus faible quantité de graisse corporelle, un gain plus important de masse maigre ainsi qu’une force supérieure par rapport aux deux autres groupes.

Variations dans la perte
Bien que la perte de poids ait été identique dans les trois groupes, sa nature était différente selon les échantillons. En effets, le groupe ayant reçu le plus de produits laitiers et de protéines n’avait perdu que de la graisse, principalement abdominale et gagné près de 750g de masse musculaire.

Le groupe ayant reçu les plus faibles quantités de produits laitiers avait perdu près de 750g de muscle quant au groupe ayant reçu un régime contenant des quantités protéines adéquates et une quantité modérée de produits laitiers, il n’avait en moyenne pratiquement pas perdu de masse musculaire.

Or, selon les auteurs, la préservation ou même le gain de masse musculaire est un facteur déterminant dans la préservation de la reprise de poids. En outre, le fait de perdre de la graisse viscérale diminue considérablement les risques de pathologies cardiovasculaires à long terme.

Cette étude suggère donc que le fait d’ajouter des sources de calcium à un régime hypocalorique et hyperprotéiné permettrait donc d’améliorer significativement la composition corporelle et de réduire ainsi les risques de maladies cardiovasculaires à long terme.


Écrit et trduit par Adrien Loreis, diététicien.
Josse A, Atkinson S, Tarnopolsky M, et al. Increased Consumption of Dairy Foods and Protein during Diet- and Exercise-Induced Weight Loss Promotes Fat Mass Loss and Lean Mass Gain in Overweight and Obese Premenopausal Women.Journal of Nutrition, 2011; 141 (9): 1626 DOI:10.3945/jn.111.141028)

lundi 9 mai 2011

POIDS ET METABOLISME

Le poids du corps et le métabolisme énergétique sont intimement liés. L'énergie dépensée n'est pas identique pour tous les nutriments (lipides, glucides et protéines).

Elle varie en fonction du sexe, du temps (l'âge, d'un jour à l'autre),de la taille, du poids, du statut hormonal, du mode de vie.

Régulièrement ou occasionnellement, dès qu'ils sont apportés en quantités excessives, les lipides sont les nutriments qui nous font le plus facilement grossir.

Cette tendance est accentuée par le fait qu'ils calment moins la faim que les glucides et surtout les protéines!

Quel est votre avis sur ce que je lis régulièrement dans la presse scientifique ?